Seagal Vs. Esprits maléfiques
Quelqu’un va devoir s’expliquer, un jour, sur les productions des films de Steven Seagal. Entre les coproductions étranges (exemple : Aruba) et les budgets énormes pour la qualité de ces productions, il y a quelque chose de louche.
On ne soupçonnerait rien si les films étaient réussis, on serait trop occupé à en discuter. Malheureusement, Belly of the Beast rejoint la liste des Steven Seagal –post 2001 sans se distinguer : le film est très médiocre, malgré un duo de leads plutôt sympathique (Byron Mann fait des miracles avec son rôle pas vraiment réussi…) et une tentative osée, mais complètement loupée, de faire du fantastique en fin de film. Le scénario n’offre rien de neuf à Steven Seagal, qui semble trop heureux d’enchaîner manchette sur manchette tout en restant monolithique. Le reste de la production est assez anecdotique, entre acteurs médiocres (Patrick Robinson semble être sur le film par erreur), doublures très apparentes, musique de Prisunic et réalisation rythmée mais maniérée.
On ne va pas se mentir, il ne fallait rien attendre de ce Belly of the Beast et on n’a rien obtenu. C’est dommage, car avec 14 millions de dollars, il y a moyen de se payer au moins des effets spéciaux dignes de ce nom.