Une belle histoire d'amour éternel sur fond de combat entre le bien et le mal. Colin Farrell est romantique à souhait. Le film débute sur New York 2014, où John Lake (Colin Farrell) a l'air un peu perdu, et regarde avec attention le plafond scintillant de la gare Grand Central. On se retrouve ensuite plus d'un siècle auparavant. Un couple d'immigrés se voit refuser l'entrée aux Etats Unis et confie son nourrisson au fleuve en espérant lui offrir une vie meilleure (première référence biblique). Une trentaine d'années plus tard, le petit a bien grandi et cambriole des maisons huppées, alors qu'un chef mafieux veut lui faire la peau. Là commence l'histoire un peu plus magique : la rencontre du grand amour qui donne un sens à la vie du cambrioleur finalement pas si mauvais, l'apparition du cheval blanc à la fois monture magique et ange gardien, la découverte d'un monde infernal qui tente d'empêcher les miracles d'arriver. Lucifer, joué par un Will Smith très moderne à la beauté du diable, vit à New York. Il protège et encadre des malfaisants dont Pearly Soames (Russel Crowe, démoniaque au possible) qui veut se venger de John Lake.
C'est le combat du bien et du mal qui se déroule au milieu d'une grande ville. Certains s'y trouvent mêlés, mais les autres ne s'en rendent même pas compte. Les images contribuent à la magie, et même si les ficelles sont grosses, les méchants sont affreux, le bien triomphe, l'amour est éternel et survit à la mort...on se laisse embarquer. On attend le miracle, on se réjouit de voir les démons subirent le sort qu'ils méritent, on ne s'étonne même pas de voir un cheval apparaître et s'envoler quand les démons sont cloués au sol et obéissent aux lois de Lucifer (que Pearly Soames appelle familièrement Lu).
A voir en gardant un esprit adolescent, dans le seul but de vivre un moment magique.
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