Sur le papier le pitch aurait pu donner quelques chose sauf que là c'est réalisé avec des moufles et que les incohérences s'amoncellent, Le real nous fait des grand effets, du zoom, de la grue, des pano, comme si le fait de savoir manipuler sa caméra suffisait à faire du bon cinéma. C'est prétentieux, emprunt d'un mysticisme bizarroïde avec voyante aveugle, apparition angélique, et final en mode ange exterminateur (pas celui de Buñuel, celui de la bible). Côté direction d'acteurs, si Zylberstein, Berry et Lecoq s'en sortent, Pascal Gregory nous pond une prestation calamiteuse, quant à Nicolas Siberg (de la comédie française, s'il vous plait) il ne se donne même pas la peine de jouer. A sauver la scène d'amour sur le camion.