Un beau jour ou-peut-être-une-nuit-près-d'un-lac-je-m'étais-endormi....
Je ne sais pas si c'était un lac, un couffin de bruyères en fleur ou bien une comédie romantique américaine mais, une chose est sûre, je n'étais pas bien loin d'être plongé dans un coma paradoxal.
Loin de moi de faire état de l'ennui... Ou alors faire état d'un tout autre ennui.
La force de cette comédie est d'évoquer la monoparentalité est le parcours du combattant que cela implique sur le plan professionnel (ce qu'on appelle dans le jargon cinéphile "le syndrome Kramer contre Kramer"). Mais c'est d'un individualisme et d'une mièvrerie telle que même le jeu dodeliné de George Clowney ne me fait pas sous-rire.
Un film qui ne crée pas un minimum d'identification = pas d'empathie = pas d'attachement. Equation résolue.
Plutôt être vissé à un poteau que d'être attaché à ce rêve vicelard qui veut que ce soit la romance de tous.
Au moins une chose positive et où le film ne ment pas : l'homme dort déjà sur le canapé... Dort profondément...
C'était peut-être un lac tout compte fait...