Un, deux, trois (1961)

Il s'agit d'une comédie filmée en noir et blanc et qui dure un peu moins de deux heures. Le scénario est très marqué politiquement : l'histoire se déroule en pleine guerre froide à Berlin à l'époque de la construction du mur séparant la ville en deux : l'ouest capitaliste et l'est communiste. Mac Namara est le dirigeant de la firme Coca Cola à Berlin et il voudrait conquérir le marché de l'est. Scarlett la fille du grand patron de Coca Cola vient passer quelques semaines à Berlin. Elle tombe amoureuse d'un communiste de l'est ... Cela est évidemment source de situations cocasses. Les traits de caractère des personnages est grossi. Le film a un aspect burlesque. Certaines scènes le sont nettement, la poursuite en voiture par exemple. Le rythme du film est très soutenu avec un mise en scène très dynamique, des dialogues vivants, des acteurs plein d'énergie. Les répliques fusent, les situations comiques s’enchaînent les unes aux autres. On a presque du mal à tout suivre ! L'interprétation est très bonne surtout celle de James Cagney qui interprète Mac Namara survitaminé. Horst Buchholz interprète Otto le jeune communiste et Pamela Tiffin interprète Scarlett un peu fofolle.