Un été brûlant par Maqroll
Un film creux de Philippe Garrel qui semble avoir choisi la virtuosité pour la virtuosité. Le propos est en effet complètement noyé dans les ellipses de la réalisation et apparaît comme étonnamment mince pour ne pas dire inexistant. Un homme (Louis Garrel, monolithique et torturé) aime une femme, sa femme, soi-disant très belle (Monica Belluci, grasse comme une oie, à la beauté vulgaire et lourde). Il se fait un ami qui va partager quasiment son quotidien, accompagné, bien malgré elle, de sa petite amie complaisante… Tous les hommes qui passent se prennent aux rets de la dévoreuse et il arrive ce qu’il doit arriver… Je vous laisse découvrir la suite… en sachant que l’on commence par la fin et que l’on sait d’emblée comment l’histoire va finir. Disons que je n’ai pas tellement adhéré malgré les qualités de Garrel qui sont ce qu’elles sont depuis plus de quarante ans. Mais il a fait tellement mieux que l’on peut être déçu de cet été plutôt tiédasse !