Gabin a occupé une place importante dans ma cinéphilie, en gros entre 10 à 25 ans. De Gabin, j’ai tout vu et revu, jusqu’à 10 fois et plus pour certains films comme Un singe en Hiver. Jai vu et revu le bon comme le moins bon, mais même dans un mauvais Gabin il y avait toujours quelque chose à gratter.
C’était à une époque ou on disait « Eh y’a un Gabin qui passe ce soir télé ! » avec, si possible des dialogues d’Audiard… Mais Prévert, on prenait quand même.
Alors forcément, un documentaire comme celui-ci on prend ! Même si c’est pour se dire au final que l’on n’a pas appris grand-chose malgré quelques belles images inédites et des extraits de films oubliés comme Le Cas du docteur Laurent. Mais peu importe, la machine à nostalgie a encore fonctionné plein pot devant ce très beau portrait qui raconte la France XXe siècle, celle de nos grands-parents, de nos parents de notre enfance.