Tom Hanks est un acteur de qualité, oscarisé qui plus est, qui a de nombreuses fois prouvé sa valeur en tant qu’acteur (Bridge of Spies, Captain Philips, ou encore Cast Away). Donc quand un film sort avec ce cher Tom en tête d’affiche, ça démange d’aller voir le produit de ce formidable artiste ! C’est donc sans la moindre arrière-pensée, convaincu simplement par l’affiche, que je me suis rendu au Cinéscope pour voir ce fameux film. Durant les pubs je discute avec mes voisins et réalise qu’Imdb cote bien maigrement ce long-métrage de Tom Tykwer... Mais bon je garde espoir, et ce pendant les 15 premières minutes du film, avant de réaliser que cette adaptation du roman de Dave Eggers ne sera ni plus ni moins qu’une grosse déception.
L’histoire est celle d’Alan Clay (Tom Hanks), représentant en ventes en perte de vitesse, divorçant de sa femme et n’arrivant plus à financer les études supérieures de sa fille. Il se rend en Arabie Saoudite afin de trouver un second souffle en tentant de vendre la technologie holographique de sa compagnie au roi dudit pays. Suite à un problème de santé, Mr Clay va commencer à établir une relation avec sa médecin, la Dr Zahra Hakem (Sarita Choudhury), et ainsi s’ouvrir à ce monde si différent. Le réalisateur nous présente donc ici le choc culturel d’un américain perdu au milieu du monde arabe. Sur un ton général humoristique, il expose les nombreuses différences, que celles-ci soient positives ou négatives, drôles ou tristes.
Ce film avait le potentiel d’être bon, voire très bon, mais les problèmes se situent à différents niveaux : la quantité de pistes lancées par le réalisateur qui ne sont qu’explorées en surface, un jeu d’acteur général laissant à désirer (Tom Hanks étant particulièrement décevant), et une bande son qui ne marque absolument pas. Il aurait suffi de se cantonner à quelques-unes des histoires commencées, et de les approfondir, pour rendre ce film agréable à regarder.
Je clôturerai cette critique en citant une des personnes m’ayant accompagné à la séance : « ça durait une heure quarante, et ça m’a paru méga long. »
Léopold pour le Cinéforum