Psychologie de la guerre
Alors que les États-Unis sont entrés en guerre contre le Japon dans le Pacifique, le Royaume-Uni est toujours seul à lutter contre le III° Reich en Europe occidentale. Depuis quelques mois...
Par
le 4 janv. 2017
7 j'aime
12'o clock High, n'est pas seulement une mise en scène des bombardements opéré par l'armée américaine au cours de la guerre 39-45. A contrario, de la plupart des films américains récents, la seconde guerre mondiale n'est pas, ici, un simple décor pour films d'action bas du front (ex : Pearl Harbor, Windtalkers, et Saving private Ryan dans une autre mesure...), si ce film comporte vers la fin quelques scènes de combat, elles sont tirées de prises de vues réelles américaines et allemandes capturées lors du conflit. Point de glamourisation de violence. C'est plutôt la relation entre les différents personnages qui est au cœur de l'histoire, et qui constitue les deux tiers du métrage.
C'est un film d'hommes...C'est à dire un film sur les hommes et leurs rôles dans la guerre. Peu de femmes et pas de « love interest » habituel. Henry King arrive a insuffler une touche d'urgence et d'action même dans les périodes d'accalmie, ce qui renforce le coté tragique de l’œuvre.
Les scènes de vols des B-17 sont particulièrement réalistes. Les scènes réelles sont utilisées à bonne escient et en renforcent considérablement l'impact. Par exemple, pour les besoins de l'histoire, le crash d'un B-17 a été véritablement effectué par un cascadeur ! Point de maquettes ou de matte paintings...
L'authenticité des scènes plus ordinaires n'est pas en reste. 12'o clock high n'a été tourné que quelques années après la guerre, ainsi, les attitudes, la langue, la diction des personnages sont vraisemblables et réalistes. Même si le rythme du film est relativement lent, il n'en est que plus absorbant. Les acteurs sont excellents, particulièrement Gregory Peck dont la performance est particulièrement remarquable. Il aurait mérité un Oscar pour sa prestation, mais ce sera Dean Jagger qui obtiendra la statuette (Oscar du meilleur second rôle).
Il est à noter que c'est l'un des premiers films à avoir un discours plus réfléchi et distancié sur la seconde guerre mondiale. Point de gloriole, point d’héroïsme gratuit. Juste des hommes dans la tourmente.
Un chef d’œuvre injustement oublié.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleurs films sur la Seconde Guerre mondiale
Créée
le 3 janv. 2017
Critique lue 442 fois
7 j'aime
D'autres avis sur Un homme de fer
Alors que les États-Unis sont entrés en guerre contre le Japon dans le Pacifique, le Royaume-Uni est toujours seul à lutter contre le III° Reich en Europe occidentale. Depuis quelques mois...
Par
le 4 janv. 2017
7 j'aime
Parler d'Un homme de fer comme d'un film de guerre serait presque une erreur, étant donné que sur les plus de deux heures, il n'y a qu'une dizaine de minutes de combats aériens, car nous sommes plus...
Par
le 5 nov. 2019
4 j'aime
3
Henry King prouve à nouveau ici quel excellent metteur en scène il est, sachant donner une grande intensité au récit et à ses personnages. Bien plus qu'un film de guerre, "Un homme de fer" évoque en...
Par
le 29 oct. 2017
1 j'aime
Du même critique
Le « scénario » de Knights, chevaliers du futur, est d’une simplicité enfantine, même selon les normes du réalisateur Albert Pyun (Cyborg, Nemesis) : Suite à une apocalypse (nucléaire ?), la Terre...
Par
le 10 mars 2017
11 j'aime
6
Cet opus est le dernier de la saga des "Ilsa", c'est avec un grand plaisir qu'on retrouve Dyanne Thorne dans le rôle de la geôlière plantureuse et perverse. Après avoir sévit, dans un camp de...
Par
le 5 mars 2017
10 j'aime
5
En Roumanie communiste, lors de fouilles archéologiques auprès d'une ancienne tombe, un soldat extrêmement stupide enlève le pieu de bois qui perfore le corps de Zoltan, compagnon canin du comte...
Par
le 10 déc. 2017
8 j'aime
5