Iron Man
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Parler d'Un homme de fer comme d'un film de guerre serait presque une erreur, étant donné que sur les plus de deux heures, il n'y a qu'une dizaine de minutes de combats aériens, car nous sommes plus en présence d'un drame psychologique.
Une escadrille de bombardiers se voit mettre au pilori à cause de ses nombreuses pertes, et le général en place se voit remplacer par un autre, joué par Gregory Peck, beaucoup plus dur et strict, au point de provoquer une vague de réformés au sein des soldats. Seulement, cette rigueur va commencer à payer lors des batailles aériennes.
Au départ, cette erreur dans le genre m'a quelque peu induit en erreur, car j'attendais des scènes de guerre ; Henry King prend le risque d'une histoire tournant vers l'austérité, sur le dialogue, avec très peu de musique, et c'est vraiment réussi, comme en témoignent Gregoy Peck et Dean Jagger, qu'on voit au début du film car un objet lui rappelle cette époque. Tout le film est donc un flashback.
C'est aussi sur l'engagement, et la volonté farouche d'un homme à vaincre, quitte à ce qu'il se néglige, et mette en vie en danger, car il met littéralement ses tripes pour éviter de nouvelles victimes. A ce titre, la fin est vraiment magnifique, d'une grande pudeur.
D'ailleurs, les combats aériens sont peut peut-être la chose la moins intéressante d'Un Homme de fer, car on voit très bien qu'il s'agit d'archives de guerre, mais que l'action en elle-même semble briser cette psychologie. Le film ne plaira peut-être pas à tout le monde, mais il présente un sujet rarement évoqué dans la guerre, qui est celui du traumatisme des soldats, de la peur d'y retourner, jusqu'à l'arrivée de ce général sévère, mais qui va faire d'eux des hommes.
Henry King est un cinéaste très intéressant, qui a d'ailleurs beaucoup travaillé avec Gregory Peck (et Tyrone Power), et Un homme de fer prend le risque du contre-pied, et c'est réussi.
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le 5 nov. 2019
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