McCreedy coopératif
En 1954, John Sturges était au début de sa carrière et n'avait pas encore signé les films qui le rendront célèbre, que ce soit Les Sept Mercenaires, La Grande Evasion ou Règlement de compte à OK...
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le 31 mars 2016
35 j'aime
5
Par un jour de grand beau temps, un train qui habituellement ne s’arrête jamais, ce stop dans la petite bourgade de Black Rock. Il en sort un homme au bras estropié, la chose inhabituelle inquiète rapidement les habitants du lieu. Enfin c'est surtout la destination que veut atteindre cet inconnu qui intrigue les hommes du village. Sturges réalise un film à l'ambiance lourde, dans lequel il traite du racisme et de la justice expéditive que se font les hommes, quand ceux-ci ont une folle envie de se défouler. L'attaque de Pearl Harbor par les japonais, déclenche la rage de l'un des villageois qui emporte avec lui les autres dans son envie de vengeance. C'est un lourd secret qui enveloppe cette petite communauté, Sturges fait immédiatement sentir le poids qui pèse sur tout le monde. L'hostilité face à cet homme qui cherche à retrouver ce citoyen japonais est très bien retranscrite, on sent constamment cette chape de plomb planer sur la tête des villageois. Le film et court mais il faut bien reconnaitre qu'il tourne en rond, s'il est efficace ça ne l’empêche pas de ne pas être totalement captivant d'un bout à l'autre. Pourtant la construction avec laquelle le sujet est abordé est habille. Struges parle de ce racisme sans jamais montrer l'acte commit, il l’évoque et par ce biais il nous fait ressentir la violence de cette folie meurtrière. C'est une Amérique profonde dans laquelle plonge le réalisateur, ce sont des gens qui pensent rétablir la justice en la rendant eux-mêmes.
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Créée
le 20 déc. 2018
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