Un homme et une femme : vingt ans déjà !

En 1966, Anne rencontre Jean-Louis et Claude Lelouch livre un de ses plus beaux films. Vingt ans aprés, il les pousse à se retrouver. On s'en serait passé...

Parceque oui, le film original culminait dans l'émotion, dans la beauté d'une histoire d'amour qui ne pouvait être totalement finie. Et c'était un moment fugace qui devait rester un souvenir. Pour eux comme pour nous. Mais non, Claude Lelouch décide de voir ce que sont devenus ses personnages 20 ans aprés. Et autant dire : rien. On les retrouve plus ou moins dans la même positions, lorsque Anne, aprés un échec d'un des films qu'elle a produit, et qui était ultra ambitieux, décide d'adapter leur histoire d'amour.

Alors entre répétition des mêmes choses, analyse du premier film, et manque d'émotion criant (la retrouvaille des deux ne génére une émotion que lors des premiéres minutes. Aprés, franchement, on s'en fout un peu), le film tente parfois de retrouver le style du film original à coups de passages musicaux peu inspiré. Pourtant, on détecte de temps en temps de bonnes idées et le film posséde son lot de bons moments. Notamment quant il se pose la question de savoir si ces retrouvailles sont une bonne chose, si le souvenir n'est justement pas meilleur. Et c'est la question à laquelle il aurait du répondre "non". Et donc ne jamais exister...