On ne pourra jamais reprocher à Sean Connery, bombardé star-marque avec 007, d'avoir le plus rapidement possible cassé cette image réductrice en participant à nombre de films exigeants ou décalés (La colline des homme perdus que je vous recommande vivement, Zardoz en slip, Un pont trop loin, L'homme qui voulut être roi...).
Il n'a jamais voulu cacher les affres de l'âge et de la calvitie, ce qui est tout à son honneur, par ailleurs.
Ensuite, les 80's, le nom de la rose et tant d'autres font enfin de lui une star sans marque. C'est plus James Bond mais (enfin) Sean Connery. Il l'est resté jusqu'à sa mort.
Un homme voit rouge nous montre les problématiques terroristes des 70's post-Munich avec prise d'otages and co.
C'est suranné comme nombre de films de l'époque que les 80's ont définitivement enterré pour lenteur, manque d'explosivité et de bling-bling. Ce film fait bergmanien à coté de Piège de cristal and co.
Néanmoins, ça se tient, SC y est pour bcp et se laisse regarder sans trop de pb un soir de grande fatigue en milieu de semaine.
A voir pour les archéologues des 70's et/ou fans de Sean qui veulent compléter leur collection.