Mon après-midi film de Noël, plaid et chocolat chaud, je ne veux pas la passer devant un téléfilm bidon, mais devant Groundhog Day (en français Un jour sans fin, mais je t’ai dit que j’étais allergique à la VF ?). Alors oui, je te vois, toi, derrière ton écran, crier au scandale : « mais c’est pas un film de Noël ça ». Si tu dis ça parce qu’il n’y a pas de père Noël, un point pour toi, mais tout de même : les deux protagonistes ne peuvent pas se blairer au début, finissent par tomber amoureux, en plus ils font des batailles et des bonshommes de neige. Donc en vrai, l’esprit de Noël est bien là, même si l’histoire se passe un 2 février.
Si tu penses qu’Un jour sans fin est une énième comédie romantique comme on a l’habitude d’en voir, tu te trompes (à nouveau). Contrairement à toutes les romances cucul (que j’aime beaucoup), le personnage principal, Phil, est coincé dans une boucle temporelle et revit le même jour encore et encore; un scénario que l’on retrouve 27 ans plus tard dans Palm Springs (#pastrèsoriginalAmazon).
Sans lendemain, il n’y pas de conséquences et sans conséquence les possibilités sont infinies.
Je pense que tout le plaisir du film réside dans cette notion de fantasme, de s’imaginer à la place du personnage principal, coincé dans une boucle temporelle. Si ce genre d’histoire ne plaît pas à certaines personnes (coucou ma cousine Mélanie), chez moi, elle vient titiller une partie de mon cerveau qui me procure une sensation indescriptible de bien-être. Mais comme tu n’as pas cliqué sur cet article pour lire des recherches neuroscientifiques, je ne vais pas fournir plus d’explications. Je vais me contenter d’un simple parallèle avec l’ASMR : chez certain.e ça va marcher et pas chez d’autres.
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