Un petit 7 de connivence en faveur de la longueur en bouche que laisse ce film. Oui, c'est long, ça raconte n'importe quoi, n'importe comment mais c'est fait avec plaisir et l'image est assez belle pour l'époque.
Pour donner ma position sur le cinéma français, aujourd'hui, je ne me braque plus que sur les voix des actrices et acteurs. Régulièrement des phrases "baguette de pain et béret" me repoussent au premier abord. Du coup, je déteste plein de film (ne parlons même pas de VF) qui méritent peut-être mieux ( La menace de Corneau cette même semaine " Alors Monsieur Montand, vous me les prenez ces trois camions").
Ici, on est servi avec le gratin de courgette haut de gamme de l'époque, des mots susurrés à l'oreille, des phrases qui sortent d'ailleurs et les cris hystero-anglophones de Jess Han. La cerise sur le gâteau, Martine Sarcey que je n'avais jamais vu mais que je ne connais que trop bien à travers ses doublages. Il doit même y avoir une déclaration d'amour à son encontre sur ce site dans une rubrique consacrée à Julie Andrews.
Il faut noter que toutes les voix de ce film ont été refaites en post prod. Ce qui donne un aspect un peu surfait qui lisse les défauts d'interprétation de Mocky. Aussi, que Francis Blanche est décédé entre le tournage et la prise de son et que c'est Roger Carel qui s'y emploie