"Je soussignée Marie Beatrice Kastner , déclare léguée la totalité de mes biens à mon mari Paul Kastner , cela à l'exception de mes bijoux et de mes objets personnelles que je laisse à ma sœur Anne ( "Si j' te disais c' que j' vois v'nir") Andrieu .
En outre (non , on arrête les connerie, merci) , mon mari aura à lui versé (satanique.. c'était plus fort que moi , je n'ai pas pu résister) à ses menus dépenses la somme (de toute les peurs) de 500 francs étant étendu qu'elle vienne à vivre sous le même toit que mon mari .
Mieux que personne , elle sera entretenir mon souvenir , et maintenir fidèlement ma présence dans notre lieu ...
Ce sont mes dernières volontés (Gian Maria .. bon tu arrêtes maintenant) , sous la réserve (NON !) express que je mourrai pas de mort violente .
Si un accident devait m'arriver , je demande qu'une enquête sois ouverte ... dés lors , le présent testament serait déclaré valable si seulement il est prouvé que mon mari n'y est pour rien dans ce décès .
La totalité de mes biens reviendra à ma sœur dans la cas probable il m'aurait assassiné , comme il a déjà tenté de le faire il y a trois ans ... daté , signé ...
Paul Kastner :" C'était un accident ..."
Anne Andrieu levant son voile devant le notaire :" Dans lequel ma sœur a perdu ses jambes!
Vous êtes un assassin monsieur" .
Interprétés par une belle brochette d'acteurs , ce film policier classique qui voudrait ressembler à du Chabrol (qui justement fait une courte apparition au film de Périer - c'est fou non ?) , agence avec une certaine habilité une intrigue rebondissante ...
Incarnée par une Stephane Audran dans le rôle de celle qui était sur le point de découvrir l'infidélité de son mari (Jean Claude Brialy) , elle meurt dans un accident de voiture .
Peu après , la police découvre que le véhicule a été saboté .
La sœur de la victime (qui est interprétée par ... Stephane Audran -incarnant non pas sa jumelle mais sa sœur cadette de deux ans de différence ) , s'installant chez le veuf et s'identifie à le défunte .
Et c'est à ce moment là , que surgit un maître-chanteur (Robert Hossein -"Rosen je serai toujours derrière toi -"Le Professionnel"-1981) , menaçant le beauf' d'Anne Andrieu .
J'ai connu un Paul Misraki plus inspiré en ce qui concerne la bande-son ( "Le Doulos" de Melville voire son meilleur "Alphaville" de Godard) .
Un bon visionnage sur des plateformes VOD .