Ahhh les années 70 !!!
Folles années où on pouvait encore cogner sans problème sur sa femme ou sa fille sans que ça ne pose de problème à personne (je plaisante, n’appelez pas les chiennes de gardes !). Où la bonne moustache de maçon portugais se portait sans complexe, assortie d’un moule-bite et d’un bob s’il vous plait! (qu’en penseraient nos métro-sexuels de 2015, tatoués, savamment épilés et parfois maquillés?).
Les gens avaient peut-être moins conscience de leur corps.
Les corps parlons-en! Ils sont ici omniprésents, on exhibe ses fesses, ses seins (pour mesdames) sans aucun complexe. Cet étalage des chairs sans chichi couplé avec la chaleur palpable donne au film une sorte de tension permanente, très réussie.
Dans ce contexte deux pères (l’un volage, l’autre résigné) tentent de tenir leurs filles de 17 ans, sérieusement chamboulées par l’apprentissage de leurs corps. Mais lorsqu’une de ces demoiselles se mets en tête de séduire ingénument l’ami de son père, c’est le pataquès! De là un drame amoureux et amical bien mené. On se prend d’empathie pour les personnages, et l’ambiance langoureuse de ce lointain été 1977 nous pénètre (sans mauvais jeux de mots SVP !!!).