La bande annonce d'un monde entre nous pouvait laisser présager un film uniquement axé sur une histoire d'amour, et c'est une belle méprise qui m'aura bien surprise.
Tout d'abord, c'est avec émerveillement que je suis partie à la rencontre de Gardner, personnage principal, magnifiquement interprété par Asa Buttlerfield, que j'avais déjà repéré auparavant dans Miss Peregrine et les enfants particuliers. C'est d'ailleurs son interprétation qui pour moi donne attrait au film, une interprétation de sa part qui su rendre le personnage touchant et attachant. Ce n'était pourtant pas un rôle forcément facile à interpréter.
Gardner, qui vit depuis sa naissance sur Mars, est touchant par son côté innocent. Il se trouve bridé dans un cocon de protection, par obligations. Il a su m'emporter avec lui, quant il part à la découverte de la Terre, planète sur laquelle il n'a jamais mit un pied, à la rencontre d'un passé qui lui échappe et qu'il ne peut connaître d'où il est.
Quant il arrive à destination, il est animé par l'émerveillement d'un tout nouveau monde. Cela donnera d'ailleurs quelques scènes cocasses, car il ne connaît aucunes conventions sociales et ses réactions peuvent sembler parfois disproportionnées, que cela soit avec sa façon de communiquer avec autrui comme avec sa façon de voir le monde.
Avec lui, j'ai pu redécouvrir notre magnifique planète ; il a su me fasciner devant la beauté de la pluie qui tombe ou bien encore d'une plage baignée par la mer sans fin et pourtant, je connais déjà ces paysages.
Mais, Gardner m'a aussi rappelé la beauté de la vie, par son côté éphémère. Préférant prendre le risque de vivre peu de temps sur terre, plutôt que de vivre emprisonné dans une cage.
Vous l'aurez donc comprit, tout l’intérêt du film a pour ma part reposé sur l'interprétation d'Asa Buttlerfield, avec son personnage qui a su me toucher profondément. Un monde entre nous n'est pas exempt de défauts que je remarquerais sûrement lors d'un deuxième visionnage. Mais pour l'heure, je suis encore subjuguée par ce personnage, préférant vivre tel un oiseau, les ailes déployées vers la liberté, plutôt que de vivre enfermé, dans une prison dorée.