Un plan parfait par cityhunternicky
Après le succès surprise (et amplement mérité) de l’Arnacoeur, Pascal Chaumeil nous présente un plan parfait, où Isabelle doit effectuer un faux premier mariage pour vaincre une malédiction.
Malgré les avertissements multiples, je suis tout de même allé tenter ma chance devant cette comédie qui ne semblait pas, il faut le dire, très prometteuse. Ce qui devait arriver arriva, et je me suis ennuyé fermement pendant les 2/3 du film ! Pas un sourire, pas d’intérêt, pas d’attachement. Rien. Malgré toute ma volonté rien ne pouvait m’empêcher de ne pas supporter les deux personnages principaux, plus agaçants et niais l’un que l’autre !
Ça n’est pas faute de retourner la situation du « chieur », mais ni Dany Boon, ni Diane Kruger n’ont réussi à me faire changer d’avis : leurs personnages sont pourris. Mais étrangement, à un moment, la situation se débloque. On arrête les mensonges plus absurdes et grossiers les uns que les autres, et on passe dans une phase de séduction où le mignon et l’humour s’améliore, même si il ne dépassera au final pas plus qu’un sourire unique.
La fin est prévisible, certes, mais elle reste ce qu’aurait dû être le film dans son ensemble. C’est triste que sur 1h45, ça ne soit que 30 minutes. Heureusement, l’atout charme de Diane permet de passer agréablement le temps, et les personnages secondaires du dîner auraient pu valoir le coup d’un plus grand focus sur leurs discussions, mais uniquement dans ce cadre du dîner car dès qu’ils en sortent, ils perdent eux aussi leur intérêt.
Après une première partie longue, pénible, insupportable et pas drôle, un plan parfait retrouve les basiques schémas classiques de la romance.