Antoine est un renommé compositeur de musiques de films. Il rencontre Alice, pianiste. Ils entament une histoire ensemble, chacun menant une grande carrière. Antoine est nature, et dit tout haut ce qu'il pense, ce qu'il est sans s'encombrer d'états d'âme. Il est amené à se rendre en Inde pour composer la musique d'un réalisateur indien. Il est tout de suite plongé dans l'atmosphère si particulière du pays. Accueilli par l'ambassadeur de France, il fait la connaissance de son épouse avec qui il a rapidement un bon contact. Elle lui confie au cours de son séjour vouloir suivre la route de la fertilité et rencontrer Amma qui sert des milliers de gens dans ses bras, soigne les maux et est une représentation vivante de Dieu. De son coté, Antoine souffre d'atroces maux de tête et finit par l'accompagner dans l'espoir d'être guéri lui aussi...
Un beau casting : notre Jean Dujardin national est plus radieux que jamais et crève l'écran. On se sent que Lelouch lui a écrit un rôle de composition où il peut librement être lui, avec son rire si caractéristique, puis plus sombre quand il ne sait plus où il en est ou encore tendre quand il décrit les relations avec ses parents. Puis Elsa Zylberstein qui se faisait rare et qui est lumineuse dans ce film incarne le personnage d'Anna et est pleine de poésie et de romantisme. Il y a également Christophe Lambert qui pour le coup est un peu énervant, l'âge peut-être mais surtout trop de manières dans la voix... qui peuvent finalement correspondre assez à son rôle d'ambassadeur... sans oublier la présence d'Alice Pol qui apporte une touche de fraîcheur à l'ensemble.
Un moment de cinéma très agréable aux merveilleuses couleurs de l'Inde. Un film sur les gens, la vie, l'amour, les rêves, les priorités, les questionnements plus ou moins essentiels...