Voilà une des plus cuisantes déceptions du cinéma, j'ai nommé The Unborn, film américain de David Goyer, amputé de son pronom dans le titre français. Si le pitch s'annonçait commun, la bande-annonce laissait présager un film détonnant et flippant à souhait. Au lieu de ça, Goyer qui s'est pourtant illustré pour être l'un des scénaristes du dernier Batman, The Dark Knight, est donc capable de réaliser un très mauvais film. On aurait du s'en douter, après tout, il est quand même à l'origine de Jumper...
Pour le pitch, Unborn c'est l'histoire d'un petit garçon devenu un monstre dans les camps de concentration (j'entends par là un vrai monstre, genre démon à la peau blanche dans le style "je suis le petit ami de la nana de The Grudge" et aux pouvoirs surnaturels maléfiques), qui a décidé d'éradiquer une famille juive exilée aux Etats-Unis. Il a pas réussi à éliminer la grand-mère, parce que c'est sa soeur (mais l'histoire nous apprendra qu'en fait, il réussira !), mais il a réussi à tuer la fille (qui est la mère) et désormais s'en prend à la future mère (qui est la fille). C'est simple en fait.
Du début à la fin, Unborn respire le nanard calamiteux aux scènes ultra-prévisibles. J'ai eu parfois un peu peur, parce que je suis une tapette quand même, enfin maintenant vous commencez à savoir, mais franchement, c'est ridicule. La seule chose qui pourrait sauver le film serait Cam Gigandet qui a un contrat "je passe la moitié du film torse nu", mais qui meurt avant d'avoir eu une relation homosexuelle, alors c'est nul.
Vous pourrez me remercier, grâce à moi vous avez évité de gaspiller le prix d'un DVD ! Bah oui, c'est la crise...