L'obsession est un terme récurrent ces derniers temps dans le monde cinématographique, de la même manière que Brian de Palma. Ce dernier a d'ailleurs réalisé un métrage intitulé... Obsession.
Ici elle prend la forme de la disparition d'une jeune voisine dans le quartier de Silver Lake à L.A. Si cette trame est le fil rouge qui guide notre ami Sam, celui-ci se retrouve vite aux prises avec la cité des Anges elle-même, c'est-à-dire tant ses habitants aux multiples facettes qu'avec ses coins et recoins les plus mystérieux ou emblématiques.
Le film nous fait naviguer dans une ambiance surréel, qui dépasserait presque l'entendement (coucou benzaie). Je dis presque car, à la différence d'un Shutter Island par exemple, la clé de compréhension quant à la psyché du personnage ne nous est pas délivrée. La limite entre ce qui appartient à la psychose de Sam et la réalité est très trouble. Tout s'entremêle au pays des merveilles.
Concernant la réalisation à proprement parlé, l'ambiance sonore est prenante et le rythme varie que très peu, nous sommes dans la même brume temporelle que le personnage. De plus la recette de L.A noire garantie son lot d'angoisses.