Ricky White Blues
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Le scénario est décousu, comme si les auteurs avaient décidé de suivre les règles du biopic, à savoir prendre quelques faits par-ci et par-là et tout assembler de la façon la plus décousue qu'il soit. Il reste des idées intéressantes mais développées comme ici, c'est du gâchis. Le film se divise en deux parties ; le changement d'objectif a pour cause de sortir complètement le spectateur. De plus, la deuxième partie paraît complètement idiote et on se demande pourquoi les auteurs traitent ça de manière aussi premier degré... depuis le début on nous montre que le jeune Ricky n'est pas une flèche, c'est vrai, mais dans cette seconde partie on nous le présente plus comme le gars qui réussit. Et puis il y a tellement de choses non traitées qui auraient mérité qu'on s'y attarde, comme sa rapide ascension dans la deuxième partie, le fait que c'est un ado qui gère tout... ça pose des questions, ça donne envie de creuser certains aspects... mais rien de tout cela. Et pour terminer, à la fin, on a l'impression que les auteurs avaient surtout en vie de faire passer le message que le FBI pouvait faire de méchantes choses... D'autres thèmes sont abordés... mais c'est celui qui marque le plus quand surgissent les explications finales.
La mise en scène est propre comme ilf aut pour ce genre de film ; quelques scènes en caméra épaule qui font un peu mal aux yeux et qui rendent l'action pas toujours lisible. Pour le reste, le découpage reste classique et cohérent, avec les gros plans dramatiques quand il faut. Les acteurs sont bons... mais ils en font trop. Je sais pas vous mais moi j'en ai un peu ma claque des interprétations surjouées d'acteurs bankables... genre Joaquim Phoenix, Christian Bale, Matthew McConaughey... j'aime bien ces acteurs à la base, mais maintenant on dirait qu'ils cherchent à tout prix à faire quelque chose de bluffant à chacun de leurs films. Où sont passés les acteurs d'antan qui se 'contentaient' de réagir à l'action tout en ajoutant une petite personnification subtile. Bronson, Eastwood, McQueen jouaient simplement, avec des tripes, amis sans fioriture. Ici on se croirait à la course aux oscars... Suffit de présenter un personnage ayant la moindre particularité pour faire tout un festival de grimacerie. C'est bien triste.
Bref, pas très intéressant.
Créée
le 14 janv. 2019
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