Underwater Love par Ezhaac
Un Kappa, c'est un humain avec un masque de canard, de vilaines mains en latex et un pénis-godmichet en caoutchouc.
Dans ce film au scénario curieusement cohérent à base de perles anales et de dieu de la mort, on apprend qu'il est possible de ressusciter l'être aimé en s’emboîtant la rondelle sur sa rigidité cadavérique et qu'on peut projeter dans les salles un film contenant des fellations épiques sur morceaux de plastique et des combats d'éjaculations féminines sans que ça paraisse outrageusement vulgaire.
A part ça, le film est lent, pas assez drôle et s'apparente moins au divertissement qu'au viol de cerveau. C'est dommage parce qu'il ne manque pas de fulgurances, avec notamment quelques chorégraphies musicales rigolotes dont les paroles n'ont strictement aucun sens (des histoires de gloutonnerie et de sucs gastriques) mais c'est gâché par le rythme et la réalisation insupportable qui multiplie les zooms intempestifs.
Comme la plupart des films WTF Japonais (notamment toute la filmo de Nboru Iguchi), vous pouvez vous arrêter au trailer, c'est suffisant.