Haha, sacré Jean-Gabriel !
Une fois de plus, le bougre se ramène avec un discours tellement simpliste. C'est un doux rêveur ce Jean-Gabriel. Il a les idées clairs, simples... pour lui il suffit de... il n'y a rien de ompliqué. Sa vision de la vie est principalement constituée de raccourcis. Ainsi donc, il nous raconte ici que l'homme n'est que destruction et que ça ruait été chouette que nous n'existions pas. Un discours adolescent en somme, qui ne cherche nullement à analyser quoi que ce soit. Tout est si simple dans le monde de Jean-Gabi !
Quant à l'aspect expérimental, c'est tellement pauvre. Pourtant il utilise ici un effet qui impressionne à chaque fois : faire tourner des images à l'envers. Ce mouvement contraire fascine parce qu'il donne l'impression de voir quelque chose d'impossible, une démarche grotesque, une reconstitution d'objet après destruction... nos repères sont secoués ! Mais lui, il n'a pas l'air de s'occuper de ce mouvement, du coup l'envers ne sert pas à grand chose, ne donne jamais lieu à des images intéressantes, non... tout ça, c'est juste pour son concept de revenir en arrière, mais ce n'est qu'nu accessoire qu'il ne cherche pas à explorer. C'est donc bien pauvre.
Alors que voulez-vous ? Quand le fond et la forme sont pauvres, il ne reste pas grand chose... si au moins ce n'était pas si long... mais bon sang, 10 minutes pour raconter ce qu'un ado boutonneux dit en deux secondes avec autant de convictions... c'est d'une tristesse sans nom !