Sans être la plus aboutie de leur collaboration, cette nouvelle association entre Dwan et le rutilant Douglas Fairbanks est une sympathique récréation qui ne se prend jamais au sérieux, presque trop d'ailleurs. L'argument est très mince et ne repose sur rien avec un premier tiers un peu trop didactique et mécanique dans son opposition des modes de vies pour un humour assez peu originale (sauf lors de la prise d'otage servant de conclusion).
La suite est en revanche assez entraînante grâce bien-sûr à son acteur principale qui donne une nouvelle fois de sa personne pour un rôle taillé sur mesure : un héros souriant, positif, dynamique, intrépide et facétieux.
Pas très malin cela-dit car il est bien le seul à se faire berner par les péripéties du dernier acte qui se devine immédiatement. Pas très grave car le final est mené tambour battant avec une excellente gestion de l'espace et des cadrage toujours bien choisi pour mettre en valeur son comédien (ce qui est cela dit le cas du début à la fin). Et mine de rien la photographie de Victor Fleming ne manque pas de cachet dans son travail sur les sources de lumières.
De l'humour, des rebondissements, de la légèreté, une certaine insouciance primitive... Ca suffit à garder la cadence durant 50 minutes mais il n'aurait pas fallut que ça dure plus longtemps quand même car il faut reconnaître que les personnages secondaires sont excessivement creux, surtout ceux féminins.