Sans être la plus aboutie de leur collaboration, cette nouvelle association entre Dwan et le rutilant Douglas Fairbanks est une sympathique récréation qui ne se prend jamais au sérieux, presque trop d'ailleurs. L'argument est très mince et ne repose sur rien avec un premier tiers un peu trop didactique et mécanique dans son opposition des modes de vies pour un humour assez peu originale (sauf lors de la prise d'otage servant de conclusion).
La suite est en revanche assez entraînante grâce bien-sûr à son acteur principale qui donne une nouvelle fois de sa personne pour un rôle taillé sur mesure : un héros souriant, positif, dynamique, intrépide et facétieux.
Pas très malin cela-dit car il est bien le seul à se faire berner par les péripéties du dernier acte qui se devine immédiatement. Pas très grave car le final est mené tambour battant avec une excellente gestion de l'espace et des cadrage toujours bien choisi pour mettre en valeur son comédien (ce qui est cela dit le cas du début à la fin). Et mine de rien la photographie de Victor Fleming ne manque pas de cachet dans son travail sur les sources de lumières.


De l'humour, des rebondissements, de la légèreté, une certaine insouciance primitive... Ca suffit à garder la cadence durant 50 minutes mais il n'aurait pas fallut que ça dure plus longtemps quand même car il faut reconnaître que les personnages secondaires sont excessivement creux, surtout ceux féminins.

anthonyplu
7
Écrit par

Créée

le 10 mars 2017

Critique lue 131 fois

anthonyplu

Écrit par

Critique lue 131 fois

Du même critique

A Taxi Driver
anthonyplu
7

Maybe you can drive my car

L'ancien assistant de Kim ki-duk revient derrière la caméra après 6 ans d'absence. Il porte à l'écran une histoire vraie, elle-même plongée au cœur d'une page sombre de l'histoire sud-coréenne soit...

le 22 oct. 2017

16 j'aime

1

Absences répétées
anthonyplu
9

Absences remarquées

N'ayons pas peur des mots : voilà un chef d'oeuvre déchirant. C'est une sorte de cousin Au Feu follet de Louis Malle avec cette solitude existentielle et son personnage dans une fuite en avant vers...

le 8 oct. 2014

11 j'aime

2

Daisy Miller
anthonyplu
8

Miller's time

Devenu extrêmement rare, cette adaptation de Henry James est pourtant une merveille d'intelligence et d'écriture grâce à la structure du récit et à l"évolution de sa mise en scène au travers de ses...

le 17 avr. 2017

10 j'aime