Vies minuscules
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Comme me l'a joliment fait remarquer un de mes éclaireurs SC, j'ai un amour immodéré pour les sociopathes ...
C'est bien vrai, et partant de ce postulat il était évident que j'allais non seulement m'identifier au personnage principal mais que j'allais aussi l'adorer.
Le film démarre comme une caresse tout en douceur puis petit à petit il étreint tout entier. C'est là que je me suis mise à pleurer doucement quand il m'a prise toute entière avec cette beauté qui crève l'écran.
Qu'elle soit dans les plans magnifiques, dans le jeu d'acteur, dans le scénario si fin, elle est partout; toute humble et généreuse.
Je me suis surprise à penser à un épisode de Friends ( allez savoir hein) pendant quelques secondes du film... ce fameux épisode où Phoebe veut prouver à Joey que les actes désintéressés existent... Et je me suis surprise à me dire elle est là, la preuve ...
Oui, je suis fascinée par John May, si lumineux, si simple, si généreux, si minutieux.
Le voir manger son thon en boite et sa tranche de pain de mie quotidien, et s'ouvrir tout d'un coup sur un chocolat chaud c'est une des plus belles philosophies que j'ai jamais vu !
Petit bémol pour cette fin justement, cette "belle fin" qui m'a dévastée tout bonnement . Mais cela pouvait il en être autrement ?
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Créée
le 9 mai 2015
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