(...)Qu’on se le dise, UNE EQUIPE DE RÊVE ne s’adresse pas particulièrement aux amateurs de ballon rond. L’équipe des Samoa américaines n’a pas un niveau professionnel. Ses joueurs sont des bénévoles. Donc forcément l’intérêt du film ne peut être dans le jeu proposé. Le documentaire se montre plus universel en faisant un portrait de cette petite nation. On y découvre ainsi certains problèmes majeurs de l’île. Comme l’absence de travail causant le départ de la majorité des jeunes après l’université pour s’engager dans l’armée américaine. Mais également ce que les réalisateurs présentent comme la capacité d’acceptation exemplaire pour les transgenres. A l’image de Jaiyah, troisième genre de la population samoa, appelé fa’afafine. Un homme qui vit en tant que femme et membre important de l’équipe, parfaitement intégré. Elle apparaît ainsi comme le symbole d’un peuple ouvert et soudé. Le rappel du tremblement de terre et du tsunami qui ravagèrent l’île en 2009 allant aussi dans ce sens. Face à cette réalité, nous voilà forcément pris d’affection pour cette équipe qui ne souhaite remporter qu’un match. (...)
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