Critique de Une famille brésilienne par Rawi
une vision réaliste du quotidien de ce pays magnifique. De très beaux portraits.
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le 14 avr. 2013
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Encore un grand dépaysement que cette immersion en plein cœur du Sao Paulo du petit peuple. Une famille est au centre de l'histoire, Cleusa la mère et les quatre fils issus de quatre pères différents. C'est dans cette dominante masculine que se profile l'avenir incertain. Tous aspirent à sortir du cocon et à accomplir leurs rêves. Le fils aîné Denis est déjà père et assume difficilement ses responsabilités, s'échappant dès que possible de chez la mère de son enfant. Dario quant à lui voudrait se lancer dans une carrière professionnelle du ballon rond. Proche de la majorité et donc trop vieux pour les recruteurs, il cherche malgré tout à infiltrer le milieu. Dinho cherche la lumière en s'investissant dans la religion, au grand dam de ses rebelles de frères. Enfin Reginaldo, le cadet, a du mal à trouver sa place et tente en vain de discerner les traces de son passé. En effet, de couleur plus foncée, il peine à s'identifier à la fratrie et désirerait retrouver le père absent.
Et dans cette atmosphère parfois pesante, parfois pleine d'espoirs, on apprend la grossesse de Cleusa qui a une nouvelle fois évincé le père et tente d'imposer sa maternité et ses convictions de femme libertaire.
C'est un film assez frais qui dresse le portrait d'un ensemble de personnages complémentaires bien qu'antogonistes. On est projeté dans un monde de favelas où les gens se contentent de peu et ont toujours le secret rêve de transcender leurs racines pour devenir des personnes à part entière et considérées. J'ai apprécié la manière de filmer, ces parallèles menés de front qui nous permettent une empathie vis-à-vis de tous les personnages. On en vient presque à comprendre toutes les frasques de ces enfants qui ont poussé comme des herbes folles.
Créée
le 30 juin 2016
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