Le film raconte les débuts de la catcheuse anglaise Saraya Bevis, où sa famille fait aussi le même sport, et qui va gravir les échelons pour être une des stars de la WWE.
Bien que le récit soit (parait-il) romancé, on voit bien que c'est une ode au catch, loin des clichés qu'on aurait pu attendre. Notamment quand on voit les femmes présentées comme des bimbos à gros seins ; certaines sont mannequins, mères de famille, mais n'ont pas eu d'autres choix dans leur carrière afin d'aider leurs familles. La présence de Dwayne Johnson, également issu d'une famille de catcheurs, en tant que coproducteur apporte sans doute de la bienveillance sur ce milieu. Quant au film, il s'agit d'un biopic tout à fait classique, où on voit les chutes, les doutes, les blues de Saraya Bevis, qui s’appellera sur le ring Paige, très bien jouée par Florence Pugh, sous la tutelle du méchant entraineur mais qui a du coeur joué par Vince Vaughn. Rien de bien nouveau sous le soleil, sauf que là, le contrechamp de la famille est abordé, notamment le frère qui rêvait lui aussi d'entrer à la WWE avec sa soeur et qui doit ruminer son échec en compagnie de sa compagne.
Je ne connais pas vraiment le milieu du catch, mais on voit là, il est montré sous un jour positif, avec les entrainements à la Rocky, la présence de véritables athlètes, dont bien entendu Dwayne Johnson dans son propre rôle, et qui est toujours bon dans l'auto-dérision, y compris quand il lâche une petite pique envers Vin Diesel.
Rien de nouveau sur le ring en quelque sorte, mais ça reste positif en diable, et là, ça n'est pas du chiqué.