Étonnant la production cinématographique érotique nipponne.
La pratique du kinbaku-bi (bondage japonais) y est souvent présente. Ce qui nous parait comme des déviances est omniprésent dans l'expression de l'érotisme au Japon. La douleur, la soumission, la pédophilie émaillent la production érotique.
Le seul tabou est la toison pubienne qui ne doit, sous aucun prétexte être visible.
Je me souviens avoir été pour le moins surpris dans une échoppe de mangas à Tokyo de voir des éditions pleines de fleurs, licornes et autre joyeusetés niaises réservées aux chères petites têtes brunes cohabiter côte à côte avec des mangas remplis de jeunes, très jeunes filles, en pleurs et ficelées, telles des andouillettes se faisant pénétrer par toutes sortes d'objets. Autre pays, autres mœurs !
On retrouve dans ce film la superbe Naomi Tani qui semble avoir été l'actrice fétiche de la production Nipponne des années '70. Je l'avais déjà vue dans 'Dan Oniroku bara no nikutai'. Elle couine à merveille (autre inévitable chez nos amis insulaires...)
A ne conseiller qu'à un public averti.