Dubitatif, la mise en scène se rapproche du genre comique (la scène avec l'homme qui lit son journal, la musique) qui fait écho à la femme qui serait naïve, « innocente », jsp si il y a une volonté de renforcer cette naïveté qui culpabiliserait Agnès, et qui ferait donc de ce court métrage un film sexiste, ou s'il montre simplement la dichotomie entre les envies de l'homme, à toujours vouloir aboutir la séduction par un acte sexuel, et les désirs de la femme qui se satisfait simplement de savoir qu'elle plaît, qu'elle influence les homme de part sa présence sous un angle comique et léger en opposition au sujet qui est grave. D'autant plus qu'on ne filme pas les scènes de viol, ce qui est très bien, car les images choquantes ont tendance à s'imprimer dans notre cerveau sans discernement, et à part provoquer de la haine envers l'auteur des violences, on cherche pas à comprendre ce qu'il y a autour.
Après ça peut être les 2, la phrase de Joseph Joubert, prononcée par le mari d'Agnes, « les femmes croient innocent tout ce qu'elles osent » me fait pencher aussi sur la première hypothèse dans le sens où Agnès l'a dite pour se dédouaner de ce qu’elle va faire, et clame ensuite son innocence dans la lettre qu’elle écrit à Françoise à la fin, rappelant la phrase citée au dessus. La façon dont c’est réalisée donne l’impression que Godard nous dit « vous voyez, que ce soit avant ou après avoir osée, la femme se dira toujours innocente de ce qu’elle a fait ». Du coup bof quoi hein