Encore un film disparu des mémoires, par un réalisateur oublié qui n'a pas eu le succès de ses pairs de la "nouvelle vague américaine" des années 70, et sans doute surévalué du fait d'une seule vision qui avait été particulièrement frappante à l'époque. "Une fille nommée Lolly Madonna", tournant en dérision les pires travers de l'humanité (lutte pour le territoire, exacerbation de la propriété et du sens de l'honneur), m'est apparu comme un admirable film humaniste, pourtant effroyablement noir et désespéré dans sa description de personnages condamnés par leur propre bêtise. [Critique écrite en 1980]