Israël. Jonathan (Gal Hoyberger) traverse une mauvaise passe : son petit ami Miki (Aki Avni), un soldat déserteur, ne s’implique pas du tout dans leur relation et envoie valser leur projet de vivre ensemble. Il se retrouve seul dans son appartement de Tel Aviv. Comprenant qu’il ne peut plus attendre grand-chose de lui, il essaie d’aller de l’avant. Pas facile avec sa mère et sa petite sœur qui sont un peu trop sur son dos depuis son départ de la maison familiale… Le quotidien routinier du jeune homme bascule quand un inconnu qui ne le laisse pas de marbre, Thomas (Sharon Alexander), débarque dans son immeuble. Ce dernier vient rendre visite à sa grand-mère malade qui n’en a probablement plus pour très longtemps. Au fil des jours, Jonathan essaie de se rapprocher de son « voisin ». Alors qu’ils finissent par passer du temps ensemble, Thomas reste insaisissable, ne songeant qu’à se défoncer pour oublier sa situation actuelle qui lui pèse…
Avec le sida en arrière-plan, le film montre deux familles, chacune avec un fils gay.; Le film est pénible tant les personnages sont antipathiques . La dramaturgie est très lourde.
Visiblement réalisé avec peu de moyens, disposant d’une esthétique « nineties » un peu cheap et kitsch, le long-métrage n’est pas exempt de maladresses, peut parfois à l’image de ses protagonistes se révéler un peu morne, plombant.