Le Miroir
La magie du Festival de Cannes, c’est aussi assister à des projections de films mystérieux dont on ne connaît rien en avance, sinon une image annonçant un film d’époque à la photographie alléchante...
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le 17 mai 2019
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En rouge sang et vert espérance, s'illumine le cadre étroit de la survie. Du corps tétanisé aux cicatrices de l’âme s’enfante le silence. Si j’ai préféré Tesnota, ce sont tout de même ici deux beaux et lumineux portraits de femmes, marquées dans leur chair par la guerre et portant en elle un lourd secret . J'ai souvent pensé à Bergman dans ces longs plans séquences étirés , où Bagalov filme avec virtuosité les visages , les gestes, les silences de ces femmes..A travers elles et leur histoire , il revisite l'Histoire officielle , égratigne le mythe d’une Russie soviétique qui se veut unie dans l’effort de guerre mais qui a fait payer si cher le prix des médailles gagnées par les femmes au combat ou ces blessés mutilés, survivants abandonnés à la charge de leurs proches.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les meilleurs films de 2019 et La violence contre les femmes: toujours d'actualité.
Créée
le 24 juil. 2024
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