Franco Lolli nous offre une mère toujours vertueuse. Mais ceux sont les craquelures de Sylvia qui m'ont le plus marqué. Quand elle est emporté par l'angoisse de sa mère avec qui l'amour-haine vire à la déraison. Quand, prise dans l'inquiétude elle quitte un homme qui n'a probablement rien fait. Sylvia doute, se traine et souffre. Son courage n'est pas tonitruant et magnifique, il est écrasé, cerné et plaintif.
La seule fierté qu'elle nous montre est de tenir bon en étant au fond du puit. C'est un courage sombre et sans fard, celui de rester vivant malgré tout.