Ozon aborde ici, sur un ton léger, le travestissement, détaché de l’homosexualité ou de la transsexualité, et, comme à son habitude, donne à voir, à réfléchir, sans juger. Il conte aussi en creux l’histoire d’une femme qui découvre et accepte sa féminité. C’est souvent amusant et plutôt bien interprété, même si je n’aime toujours pas Romain Duris, l’acteur le plus tête à claques du cinéma français (bon, là, comme il est plus souvent déguisé en femme qu’en Romain Duris, on a presque moins envie de lui coller une baffe, mais bon…), qui, cela dit, ressemble à tout sauf à une femme quand il se travestit (c'est peut-être pour ça que c'est à peu près réussi). Anaïs Demoustier est très bien (j’allais voir le film pour elle, en fait, et parce que c’est Ozon qui réalise, ce qui est toujours intéressant) et, après l’excellent "Bird People" de Pascale Ferran, elle s’impose, à mes yeux, comme l’actrice française de l’année.

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le 23 févr. 2015

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CharlieBrown

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