Quand on pense qu'avant Jennifer Connely avait une grosse poitrine. Avec en prime un visage plus rond, elle était magnifique. Hélas (pour moi), elle a préféré couper dans ses deux atouts (pour raisons médicales) et la vieillesse a terminé de la mincir (peut-être un régime à l'époque aussi car j'ai l'impression que ses fesses sont un poil plus grosses dans beaucoup de films qui ont suivi). En face, un acteur dont je ne parviendrai jamais à me souvenir du nom, qui est devenu un has been aussi vite qu'il est devenu une star, d'ailleurs Tarantino l'a très vite inclus dans un de ses films dans une scène de burger mémorable.
L'intrigue est sympa. Typique de John Hughes : deux ado en huis clos qui rêvent de joyeux lendemain, loin de leurs parents et de ce que le système veut leur imposer. Avec des gags, un peu d'amour et... deux cambrioleurs un peu stupides qui vont se prendre quelques gamelles. C'est un peu mou mais globalement ça se regarde. On regrette juste que les échanges entre les deux tourtereaux n'aient pas la portée philosophique souhaitée.
La mise en scène reste correcte, avec une caméra bien proche lors des échanges, des flirts, et plus éloignées pour profiter de leurs bêtises. Le réalisateur propose quelques points de vue inspiré. Les mouvements sont discrets, utiles, naturels. Les acteurs font tous du bon boulot, que ce soit dans un registre dramatique lors des scènes plus sérieuses, ou dans un registre comique pour des scènes plus farfelues. La BO n'est pas la plus mémorable d'un film de Hughes (peut-être parce qu'il n'a pas réalisé) mais reste sympatoche.
Bref, ça se regarde.