Un film sans prise de risque...
Vous connaissez mon goût limité pour les productions françaises, qui manquent, à mon goût, de culot et d’inventivité dans la réalisation de film. Il m’a donc fallu faire un effort incommensurable pour voir 1 semaine sur 2.
Et bien, ce n’était pas une si mauvaise expérience que cela au final… Les acteurs sont attachants même si on retrouve une Mathilde Seigner dans le même style de personnage où on a l’habitude de la voir, ce qui devient lourd… Les enfants sont drôles et portent sur eux la difficulté de s’habituer à une vie qui n’était pas la leur avant le divorce de leurs parents.
En bref, c’est sympa… Malgré ce constat simpliste, je souligne tout de même qu’il est assez énervant de voir des films qui n’ont aucun scénario. On a l’impression qu’il n’y a aucun travail derrière. Je m’explique… Comme je le dit souvent 1 semaine sur 2 est l’archétype même du film français qui consiste à prendre une caméra et à filmer la vie du voisin d’à côté… Il se trouve que là le voisin était un couple divorcé. Et pendant 1h30, nous voyons ce que l’on voit tous les jours, des histoires de famille suite aux divorces. A quand de l’innovation. Rien n’interdit, même en traitant un sujet banal, d’apporter un peu de nouveauté, d’audace. Ici, rien de cela. On va esquisser 2 ou 3 sourires durant le film mais cela en restera là. Il est assez usant de payer 8,50€ pour voir ce type de films, qui reste, je le répète un bon moment, mais qui, en aucun cas, nous transcendera… On aura plutôt l’impression d’avoir perdu du temps et de l’argent pour voir quelque chose, que finalement, on voit tous les jours dans notre société.