Boarf.
On est en plein misérabilisme : une pauvre femme n'arrive pa sà joindre les deux bouts, dans un cercle vicieux. Heureusement, tout finit bien, elle trouve amour et emploi, et en plus un beau message de tolérance lgtb. C'est juste dommage qu'on ne ressente pas de vrais conflits, qu'il n'y ait pas plus de couleurs, plus de distance aussi par rapport au sujet. Les résolutions sont trop faciles. Les personnages ont vite révélé leurs cartes et l'auteur ne sait pas trop quoi en faire.
La mise en scène est correcte, dans un style social, c'est-à-dire avec une caméra épaule qui colle les acteurs pour capter les ports de leur sale peau et le sel de leurs larmes. Le montage comporte quelques pertes de vitesses, des moments de vide où on filme juste l'actrice principale un peu obligée de cabotiner car il ne se passe rien narrativement.
Bref, on s'emmerde un peu.