"Les petits hommes verts existent. Mais nous regardent-ils d’en haut ou bien sont-ils déjà parmi nous ? Unidentified joue sur une succession alambiquée de saynètes et un humour absurde pour nous inviter à une seule et unique réflexion : comment se sentir chez soi dans cet univers ? Cette étude est hautement sensorielle et expérimentale, mais cet ovni cinématographique en vaut le détour."
"Pour un premier long-métrage, Jude Chun s’assure que l’on ne décrypte pas aussi facilement son œuvre, empreinte de mélancolie et de beaucoup de lyrisme. Tout cela en 80 minutes, bien sûr. Le réalisateur opte pour un recueil de petits récits dans un surréalisme tantôt hilarant, tantôt malaisant. Cette prise de risque peut laisser le spectateur à distance, car il sera difficile de développer l’attachement aux personnages, trop nombreux et trop peu présents. Il souhaite surtout que l’on se concentre sur son portrait de l’humanité, de sa naissance à sa renaissance. Son œuvre sert ainsi à reconnecter les humains à leur planète et à leurs semblables, un peu de la même manière que Premier Contact de Denis Villeneuve, sans que les êtres venus d’ailleurs soient les parrains de l’humanité."
"Inégal dans l’ensemble, Unidentified continue de faire le tour du monde dans les festivals, une démarche très cohérente avec les intentions du cinéaste. Bien que son œuvre reste expérimentale dans sa forme, elle reste accessible à celles et ceux qui parviendront à se laisser transporter par les sensations d’un tel concept. Cela peut sembler inabouti, et c’est très certainement le cas, mais Jude Chun n’oublie pas de rappeler en quoi le septième art est là pour nous émerveiller."
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