Magnifique résumé du film par Barracuda : et si James Bond avait été un ninja ? Précisons : avec une tête d'endive pas crédible pour un rond que vient coiffer une improbable coupe de cheveux petits frisottis/raie au milieu et que contrebalance tout de même un inquiétant regard de sociopathe qui ne donne jamais l'impression que Duncan (prononcez Dincan) est dans le camp du Bien.
Une fois cela dit, difficile de lister avec exhaustivité toute la folie débiloïde de ce film interprété/réalisé/scénarisé/produit par une équipe sortie de nulle part (et qui y retournera sitôt la suite tournée). Dès l'introduction, le cinéphile de bon goût se délecte de chute de mannequin en mousse en bois et d'évasion ninja en montgolfière. Pas de temps à perdre qu'on nous case le meilleur sidekick du monde : un babouin (nommé Boon) qui fait effectivement une bonne partie du taf, en plus de taper des doigts d'honneur à tout le monde. Puis arrivent les méchants avec leur look de cosplayeurs des Maitres de l'Univers qui auraient construit leur antre à la sauce heroic fantasy ninja, une véritable féérie visuelle.
Sonorisez tout ça avec la vengeance du saxophoniste 80's fou, oubliez de tourner des séquences pour faire avancer le scénario plus vite et en arriver à l'attaque de l'ile des bad guy, une séquence garantie 100% pur nanar, menée tambour battant dans le concentré de débilités avec son remake du D-Day en mode ninja (s'il ne fallait en retenir qu'une, ce serait la mine ninja) : j'en pleurais tout bonnement de rire.
Y'a un moment où faut juste savoir dire : merci.