Avec ses effets spéciaux naïfs — et néanmoins impressionnants dans leur fausse simplicité — nous faisant traverser la grande Histoire du cinéma (Méliès, King Kong, Chaplin, mais aussi Inoshiro Honda, Coppola ou le cinéma d’animation des pays de l’Est sont tous convoqués), son récit à mi-chemin entre drame familial et fable célébrant le pouvoir de l’imaginaire, Up Upon the Stars a le don de se mettre immédiatement les cinéphiles dans la poche. Cette histoire au croisement de Terry Gilliam et de l’inusable Cinema Paradiso. n’est pas follement originale en soi : il est évident dès les premières minutes, après un générique propulsé par un incroyable zoom arrière vers la Lune, que le film utilisera l’arme de la métaphore pour confronter son héros Victor, et dans une moindre mesure son fils Ingmar (oui, comme Bergman), à un impossible deuil.
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