Périlleux était le choix de remettre quelque peu au gout du jour un genre qui ,en dent de scie, a delà procuré à la fois son lot d'émotions mais également de deceptions. Mission réussie pour cette multi-production sous la coupe d'Apple où brille avant tout le coté introspectif et le rythme soutenu de la situation.
Ce qui aurait pu s'apparenter au depart comme une banale série B bancale aux visuel aussi fade que ringard, résulte au final d'un effort conjoint de rendre justice au spectateur en mal de propositions de qualité, et ce, avec les moyens du bord. On regrettera paradoxalement sa courte durée tant on a le sentiment qu' il en avait encore sous la pédale ainsi que le sempiternel hommage de fin, un brin pompeux et dispensable.
Voguant en eaux troubles, cette bataille navale s'en sort bien plus qu'avec les honneurs en proposant un spectacle généreux et virevoltant qui, tambour battant, insuffle l'énergie nécessaire pour nous mettre en immersion quasi-totale.