Utopia
Petite dédicace à mon ami Ismaël qui parvient toujours à dénicher des œuvres disons bien singulière…
Quand sa femme se fait enlever en pleine rue, Damon un militaire surentraîné part à sa recherche. Il découvre qu’elle est la victime d’un trafic d’humains à destination d’un endroit appelé ‘’Utopia’’. Cette institution se révèle être une sorte de parc immersif où des hommes riches ont à leur disposition des femmes soumises contre leur gré. Damon va donc s’y infiltrer pour retrouver sa femme et mettre un terme à cet endroit.
Comment dire ça poliment voyons, dès les premières minutes j’avais l’impression d’être devant un porno. Mais un porno dont les scènes de sexe auraient été coupées au montage. Attendez vous allez comprendre ce que je veux dire par là. Ce long-métrage est une sorte de mixte fauché entre l’univers de ‘’Westworld’’ et un thriller érotique. Sans blague 99% des femmes de ce film vont être nue à l’écran à un moment ou un autre. Sérieusement, on dirait que le réalisateur s'est dit que la meilleure partie dans un porno était le récit et il a donc fait un long-métrage sur ce postulat.
En revanche, c’est que de l’exposition sans réel apport derrière. Oublier l’aspect sensuel ou magnétique qu’est censé procurer un thriller érotique. Ici, on est devant un récit de S-F avant tout. De ce côté-là ça sent la série B à plein nez. Que ce soit les décors, l’ambiance ou même les technologies proposées rien ne fait vraiment crédible.
Tout l’ensemble fait d’ailleurs assez malsain dans son propos. Certes, le dernier acte apporte une twist qui sert à dire grossièrement que le tout n’est qu’en partie malsain. Mais force est de constater que ça apporte plus de confusion à la narration qu’autre chose au final.
En somme, ce long-métrage s’avère être une expérience résolument déconcertante qui réussit néanmoins à divertir un tant soi peu par l’absurdité de son concept. Le fait que ce film annonce une suite dans son final est d’un ridicule sans nom, or curieusement j’ai envie de voir ce que ça peut donner comme suite. C’est sans doute de la curiosité malsaine, mais bon c’est comme ça. Bref, je défie quiconque de le visionner et d’en faire une critique! Comme on dit vaut mieux souffrir en groupe que tout seul.
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