"Remember, remember, the 5th of November"...
V pour Vendetta parle de V, un homme masqué qui veut mener une révolution pour contrer le gouvernement. Une action menée par la violence mais motivée par un sentiment de vengeance fort.
J'ai tout simplement A-DO-RÉ ! L'histoire, les acteurs (Nathalie Portman qui ne me déçoit jamais et Hugo Weaving, une belle découverte), les sentiments véhiculés (la peur, la haine, l'amour), la leçon, TOUT !
L'intrigue commence par ces questionnements entre idée et personne. "Une idée ne meurt jamais contrairement aux hommes" par exemple, pour dire que si un homme meurt, cest juste parce qu'iln'estpas éternelle mais une idée peut être révolutionnaire à travers le temps. "Mais on ne peut toucher ou tomber amoureux d'une idée". L'Homme est empreint de sentiments non négligeables et pour gouverner, il est nécessaire d'avoir un brin d'humanité.
Tout le film tourne ensuite autour de cette femme, Evey (jouée par Nathalie Portman), vers qui tous les projecteurs se tournent depuis que V l'a sauvé d'un gang de violeurs et qu'elle a été repéré proche de lui à chaque opération "coup d'Etat".
L'action est omniprésente (les combats au sabre de Hugo Weaving sont déments !) mais la sensibilité du V, en contradiction avec son animosité sanguinaire, est d'autant plus touchante. Paradoxalement, la mise en scène de ses assassinats sont aussi poétiques avec cette rose posée sur les corps sans vie des ennemis. Son amour pour Evey est aussi très beau entre la danse, la "séance cinéma" Le Comte de Monté-Cristo, la musique, V qui sactive en cuisine...
Bref, une nouvelle masterclass, merci James McTeigue ! (Je mets 9 parce que Nathalie Portman a vraiment rasé son incroyable tignasse, c'est de la folie !)