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Après Lucy Luc Besson revient avec un film encore plus spectaculaire...au moins techniquement.


Dès les premiers instants, le réalisateur nous plonge dans ce nouvel univers magique et futuriste aux couleurs de la technique du numérique. L'entrée en matière est visuellement immersive et accrocheuse, mais très vite longue, lassante et vire aux bisounours. Après cette longue introduction de l'univers du film, viens enfin celle des personnages principaux.


Légère surprise car Valérian et Laureline sont déjà dans une situation de drague et rentre dedans. C'est la bonne nouvelle du film, on a pas perdu de temps à les voir tomber amoureux, ils le sont déjà ! Bon c'est très bien tout ça, mais faut-il encore qu'ils se l'avouent, et ça, ça prend tout un film. Pour une fois au moins, on attends juste que l'un des 2 craque en premier. Malgré cette jolie surprise, les personnages sont fades et manquent d'empathie, de sexy et parfois même de vivacité (ou peut-être est-ce le doublage terrifiant?).


Une fois la phase d'introduction terminée, on entre enfin dans l'action. Les scènes et le fonctionnement des scènes est efficace quoiqu'un peu mou. On se laisse embarquer dans l'aventure. Ah j'oubliais de préciser que cela n'était valable qu'à la toute première scène d'action ! Les suivantes manquent de punch, de dynamisme et parfois même d'action ! Ce qui est quand même un comble !
Après cela, on suit l'histoire par curiosité tout en regardant sa montre tous les quarts d'heure et en priant que quelque chose explose à un moment. L'histoire avance donc sans surprises : le méchant est immédiatement identifié sans aucun suspens ; son remplaçant est un vrai gentil mais aux apparences dures, il est tiraillé entre son envie de faire le bien et son devoir d'obéissance ; Valérian coure après Laureline et inversement ; le soit-disant mal qui tue la cité est vite identifié aussi ; l'intervention de Rihanna est purement esthétique et vendeuse bien qu'agréable à regarder. On se laisse quand même porter jusqu'au bout du film, histoire de confirmer ce qu'on sait déjà depuis 1h30.


En somme Valérian est un film au récit sans suspens, ni surprises, ni aspects scénaristique intéressant. Les dialogues essaient d'apporter le dynamisme et le sexy d'un film de SF et d'action mais sans bonnes punchlines ou répliques cinglantes. Un montage mou, peu entrainant alors que tous les moyens sont là pour faire décoller le spectateur et le film. Les personnages sont sympathiques mais pas réellement attachants, et le doublage est insupportable à nos oreilles détruisant le sexy et l'étincelle d'humour ou de frisson de chaque moment intime.


Néanmoins, il y a des points positifs au film. On retrouve parfaitement l'univers féérique d'Arthur et les Minimoys, notamment dans la Paradise Alley qui ressemble étrangement à la rue underground du monde Minimoys. Besson a su s'emparer du style de la BD et, sans le dénaturer, l'adapter à son style à lui. Autre point positif du film, le changement de point de vue. En effet, nous suivons dès le début Valérian, reléguant Laureline à un second rôle comme l'indique le titre du film. Mais le changement de point de vue, c'est-à-dire qu'on suit maintenant Laureline, remet le personnage en valeur et ne l'oubli plus, pour finir avec les deux protagoniste sur un pied d'égalité.
Bien évidemment, je suis obligée de souligner l'incroyable maitrise technique du film en tout point. L'utilisation du numérique et des nouvelles technologies est parfaitement contrôlée et aide à plonger dans l'univers des héros, au moins visuellement, le contrat est remplie.
Petit plus également pour la romance déjà entamée et prise en cours.


Pour moi, le film essaye d'être au niveau des américains sans jamais vouloir quitter la patte française qui fait aussi le charme des films de Besson. Pour conclure, le film est agréable malgré des longueurs et beaucoup de mollesse comparé au précédent opus du réalisateur.


A voir donc, mais bien en forme !

LaurianeMack1
5
Écrit par

Créée

le 31 juil. 2017

Critique lue 274 fois

Lauriane Mack

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