serial animal killer
Le film a le mérite de l'originalité, étant narré par un jaguar qui raconte ses méfaits après s'être échappé de son enclos et avoir massacré des lamas, des renards et un émeu. Il raconte tout ça...
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le 4 juin 2020
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Ce court-métrage au parti-pris singulier n'est pas sans rappeler l'univers du réalisateur grec Yórgos Lánthimos et plus particulièrement The Lobster qui avait fait sensation au festival de Cannes en 2015 en remportant le prix du jury. Cynique et désabusé, le jaguar nous invite à décrypter les ressorts de ses actes comme Emmanuel Carrère qui dans L'Adversaire nous dresse le portrait du meurtrier Jean-Claude Romand. Un court-métrage qui se révèle donc séduisant de par le concept sur lequel il repose mais en aucun cas de par sa dimension visuelle. Il y a certes une volonté du réalisateur d'échapper à un certain conformisme en ayant recours à des effets "glitch" ainsi qu'à des effets de flou se voulant artistiques mais cette tentative pourtant audacieuse n'aboutit qu'à un résultat grossier. Ce court-métrage est ainsi non pas dénué de sensibilité et de talent, d'autant plus qu'il soutient une noble cause, mais l'esthétique de ce dernier manque cruellement de soin.
Créée
le 9 juin 2020
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