Morne la valley
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Bon, on parle souvent des cheveux de Cage dans ses films. Mais il est rare qu'on parle de sa toison pectorale. Dans ce film, il arbore fièrement son buste rasé comme une femme rase son pubis en triangle. Oui, le coquin a une forme de triangle sur le torse. Je ne sais pas si c'était une idée de Cage ou un fou ou bien si c'est un effet de mode que l'on a préféré oublier aujourd'hui ? Je devrais p'tet essayer ! En plus comme je suis poilu dans le dos aussi, je pourrais tailler des formes qui se complètent devant et derrière.
Soit.
L'intrigue est correcte, une sorte "Grease" en fait (d'ailleurs je crois que le remake est une comédie musicale), où le monde BCBG est confronté à celui des punks. L'on trouve des scènes sympas et les personnages sont plutôt bien écrits. Mais ça manque un peu de conflits, c'est un peu mou, et certaines résolutions sont un peu trop faciles.
La mise en scène tient la route. Les costumes sont bien trouvés, les décors aussi. Le découpage est correct, mettant bien en valeur Nic et les autres acteurs. Le montage est bien rythmé. L'on appréciera le fait que Cage a l'occasion de faire son fou-fou à quelques reprises. Puis on notera que c'est son dernier film avec sa dentition d'origine ! Côté gonzesses, je dois avouer avoir craqué pour les seconds rôles plus que pour l'actrice principale : Elizabeth Daily et surtout Heidi Holicker m'ont vraiment tapé dans l’œil. Il faudrait lister tous ces films romantiques où la meilleure amie est mieux que l'héroïne en fait, faut dire que souvent dans ce films, on choisit l'actrice principale en fonction des modes (et en l'affublant de manière à être 'in'), du coup quelques années plus tard, ben on trouve l'héroïne ringarde avec sa coupe de cheveux dépassée, par exemple.
Bref, cette petite rom-com est correcte.
Créée
le 29 juil. 2020
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