Certes c'est beau, très beau même et je suis allé voir ce film plein de curiosité et d'espoir. Pensez-donc : un film norvégien ce qui reste assez rare, une affiche fort belle et des photographies superbes glanées ça et là. Du coup j'étais impatient de pouvoir découvrir le film dans une vraie belle salle avec une image et un son de qualité. Et puis ça commençait bien, quelques éléments intriguants, ce petit garçon aux cheveux blonds et le contraste avec la forêt noire et touffue. Bref il y a avait de quoi appâter avec tout ça. Et puis la lenteur ne me rebute pas, prendre le temps d'observer le cadre, le soin apporté à la photographie, c'est un luxe et il faut savoir l'apprécier.
En revanche ce que j'aime moins au cinéma c'est quand le réalisateur se sent obligé de tout appuyer avec une musique omniprésente, surtout quand elle est pompeuse. Et malheureusement dans ce film, peu de répit, la séquence démarre, tout est superbe mais la musique démarre et c'est vite gênant voire douloureux. Parce que les voix spectacles c'est sympa mais ça se retrouve dans plein de films désormais et souvent le résultat est bien plus réussi. Du coup le reste du film je me suis amusé à prévoir quand la musique allait retenir. Mais c'est vite devenu lassant puisque la musique est bien trop présente, ne laisse que trop peu le film respirer. On à donc parfois l'impression d'assister à une sorte de long clip / bande annonce / publicité (au choix) et c'est fortement dommageable car il y a de vraies belles idées de scénario et de mise en scène dans ce film.
Egalement un des défauts du films, à mon humble avis, c'est que le réalisateur ne sait pas trop comment terminer son film ou du moins il à une idée en tête et ça alourdit le film. Parce que ça trainasse un peu alors qu'on à parfaitement compris le propos. C'est d'ailleurs und faut récurrent chez les réalisateurs dont c'est le premier film.
Cela dit cela n'enlève rien au fait que pour une première oeuvre tout est très (trop?) maitrisé. Au risque d'un manque de souffle (j'ai beau aimé l'ambiance, je me soucie assez peu de ce qui peut arriver à ce petit blondinet, que je n'ai jamais réussi à trouver attachant)